Nous étions invités le vendredi 30 juin 2017 à Die (Drôme) par une association locale « Les locaux motivent La paix » pour projeter notre film à la suite des contacts pris lors de notre assemblée d’avril.
L’organisation faite dans la précipitation et avec un programme très chargé prévoyait :
– Une présentation des participants et de leurs associations ;
– La projection du film partagé en trois séquences ;
– Des discussions en petits groupes entre chaque séquence sur quatre thèmes ;
– Une mise en commun.
En fait, et à la demande des participants, ce programme impossible à tenir en une petite soirée s’est résumé à la projection complète du film, suivie d’une discussion générale.
Un des participants, appelé en 1957 et conscient de l’inanité de cette guerre, s’était posé la question du refus. L’Église catholique comme le Parti communiste lui conseillèrent de partir comme tous les jeunes de sa classe. S’il avait connu - pour peu qu’elle ait existé - une organisation ou une institution soutenant ceux qui, en conscience, refusaient, peut être aurait-il été de ceux là.
Cette question mérite d’être retenue et de faire l’objet d’un débat d’ordre général (pour ne pas dire philosophique) y compris dans notre propre association.
Il s’agit de savoir :
– Si, en l’absence de soutiens institutionnels, il était trop difficile, voire impossible, de prendre une décision dictée par sa seule conscience.
– S’il fallait des insoumissions, des désertions ou des refus d’obéissance pour amener des organisations, des associations ou des groupes comme ceux du Manifeste 121 ou l’Action civique non-violente à prendre position.